LIOR ALBECK – WEAVY

Décris-toi sous la forme d’un prompt.
A surreal photograph of a woman, her skin subtly etched with embroidery patterns resembling Hungarian folk motifs. Her eye sockets hold two unblinking apples. Her hair is gathered in a high bun, forming a nest where birds calmly rest. In her arms, she cradles a lamb — its wool replaced with tightly packed popcorn. She levitates, motionless, against a bright red backdrop with a minimalistic and flat feel. The composition is calm, restrained, yet unsettling. A portrait of quiet absurdity, shaped by error, reinterpretation, and faulty logic.

Qu’est-ce qui t’a conduit à l’IA créative ?
Je n’utilise pas l’IA pour imaginer des choses. Je l’utilise pour voir ce qui est déjà là. Ce que je crée naît souvent d’une tension que je porte en moi, entre le contrôle et l’effondrement, la clarté et la distorsion, le littéral et l’absurde. Un visage dans un tiroir. Une grenouille dans la bouche. La mauvaise chose au bon endroit. Ce ne sont pas les fruits d’une imagination débordante. Ce sont des images mentales récurrentes que j’ai toujours eues, des intrusions, des malentendus, des erreurs de mémoire, des phrases que je prends trop au sérieux. Je travaille avec l’IA non pas pour m’effacer du processus, mais pour laisser mes perceptions déraper en public. Je chorégraphie ces hallucinations. Je ne demande pas à la machine de rêver, je lui demande de rendre visibles les erreurs de mon esprit.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
Ma démarche artistique actuelle se concentre sur l’exploration de la psyché. Ma série « Inner Projections » est façonnée par une démarche psychologique. Influencées par la théorie psychanalytique, la logique du rêve et l’esthétique de l’introspection, ces images sont à la fois intimes et étrangères. C’est une invitation à errer dans l’architecture intérieure des pensées et des émotions à l’aide d’un outil à la fois étranger et étrangement humain.